31/07/25

Notre guide complet pour devenir propriétaire

Préparer son projet immobilier

Et si devenir propriétaire n’était pas si compliqué ? Derrière les démarches et les sigles se cache une aventure passionnante : celle de construire un chez-soi, de sécuriser son avenir et de poser la première pierre de son patrimoine. Ce guide clair et complet vous accompagne pas à pas, pour faire les bons choix, éviter les pièges et devenir propriétaire en toute sérénité. Prêt à passer à l’action ?


Définir ses priorités et ses besoins

Commencez par identifier votre besoin : souhaitez-vous une maison de ville, un appartement en centre-ville ou un logement en périphérie avec jardin ? Déterminez aussi le nombre de pièces idéal, la surface souhaitée, la présence d’un espace extérieur, d’un garage ou d’un parking, la proximité des écoles, commerces, transports… 

Chaque bien immobilier doit répondre à votre mode de vie, vos habitudes, et s’inscrire dans la durée. Cette étape est cruciale pour poser les fondations d’un projet immobilier cohérent, en accord avec vos ressources, vos envies et vos objectifs de patrimoine à long terme.


Connaître sa capacité d’emprunt

Avant de commencer à visiter, estimez votre capacité d’emprunt avec un outil fiable. Cela vous évitera de viser des biens au-delà de votre budget.


Les critères pour choisir son futur logement

Neuf ou ancien ? Ville ou périphérie ? Maison de ville ou appartement ? Surface, nombre de pièces, étage, exposition, présence d’un extérieur ou d’un garage… autant de critères essentiels à hiérarchiser selon votre style de vie, votre budget et vos objectifs à long terme. 

Si vous hésitez encore entre un achat dans l'immobilier neuf ou ancien, prenez le temps de comparer leurs avantages respectifs : qualité des matériaux, performances énergétiques, fiscalité, travaux à prévoir… Ce guide comparatif sur l’immobilier neuf ou ancien peut vous aider à faire un choix éclairé.


Les démarches financières

Estimer son budget total

Au-delà du prix de vente affiché pour un bien immobilier, il est essentiel d’anticiper l’ensemble des charges liées à votre projet d’accession à la propriété. Cela comprend les frais de notaire, le montant du prêt immobilier, les coûts d’assurance habitation, mais aussi les éventuels travaux à prévoir selon l’état du logement (neuf ou ancien). 

Une bonne estimation du budget global passe aussi par l’évaluation des ressources disponibles, du plan de financement, et des aides potentielles, comme le PTZ (Prêt à Taux Zéro).

Qu’il s’agisse d’une maison de ville, d’un appartement, ou d’un logement situé en résidence principale, le financement d’un achat immobilier ne se résume pas au seul emprunt : c’est une transaction complète, engageant plusieurs étapes juridiques et financières.


Les aides à l’accession à la propriété

De nombreux dispositifs d’aides existent pour soutenir l’accession : le PTZ (Prêt à Taux Zéro), les aides locales ou encore les prêts aidés pour les primo-accédants (accédant propriété).


Préparer son dossier de financement

Rassemblez bulletins de salaire, relevés bancaires, tableau d’amortissement de vos crédits en cours, etc. Une bonne préparation du dossier fluidifie les échanges avec la banque.

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À la recherche du bien idéal


Neuf vs ancien : avantages et inconvénients

Acheter dans le neuf ou l’ancien est souvent l’un des premiers choix à faire lorsqu’on démarre un projet immobilier. Le neuf séduit par son confort moderne, ses équipements aux dernières normes (isolation, acoustique, sécurité), et les nombreuses garanties dans le neuf qui protègent l’acheteur en cas de défaut ou de malfaçon. 

Il offre aussi des avantages financiers non négligeables, comme les frais de notaire dans le neuf, qui sont significativement réduits par rapport à l’ancien. De plus, les logements neufs sont fréquemment éligibles à certaines aides à l’achat, comme le PTZ, sous conditions de ressources et de localisation.

L’ancien, de son côté, peut présenter un charme architectural, un cachet ou un emplacement central difficile à retrouver dans les constructions récentes. Il peut aussi permettre de négocier le prix plus facilement ou d’acheter plus grand pour le même budget. 

Toutefois, il implique souvent des travaux de rénovation, parfois coûteux, et une performance énergétique moins avantageuse.


Les points clés lors des visites

Inspectez minutieusement le bien immobilier avant de vous engager. Voici les éléments essentiels à vérifier :

  • L’état général du logement (murs, sols, plafonds, menuiseries, plomberie, électricité…)
  • La qualité de l’isolation thermique et acoustique
  • Les diagnostics techniques obligatoires (DPE, amiante, électricité, gaz…)
  • Le montant des charges de copropriété et ce qu’elles incluent
  • Le montant de la taxe foncière
  • L’exposition, l’étage, l’état des parties communes et de la façade
  • La présence ou non d’un parking, d’une cave, d’un espace extérieur
  • En cas de copropriété :
  • Le règlement de copropriété
  • Les derniers procès-verbaux d’assemblée générale

Ces vérifications vous permettent d’anticiper les travaux à venir, les éventuels litiges, et de calculer le coût réel de la propriété. Ces précautions sont indispensables pour tout acquéreur souhaitant devenir propriétaire dans de bonnes conditions et sécuriser son achat immobilier.


La négociation du prix d’achat

Renseignez-vous sur les prix du marché local pour appuyer votre offre de manière argumentée. Comparez les biens similaires dans le quartier, observez depuis combien de temps le logement est en vente, et n’hésitez pas à interroger le vendeur ou l’agent immobilier sur les éventuelles marges de manœuvre. Un bon achat commence généralement par une négociation réussie, fondée sur des éléments concrets. Cette démarche est d’autant plus pertinente dans l’ancien, où les prix peuvent parfois être ajustés, surtout si des travaux sont à prévoir.


Dans le neuf, la marge de négociation est souvent plus réduite, mais d’autres leviers peuvent être envisagés : offres ponctuelles, frais de notaire offerts, ou encore dispositifs spécifiques selon le programme. Si vous optez pour un achat en VEFA (Vente en l'État Futur d'Achèvement), le prix est fixé à l’avance, mais vous bénéficiez d’une meilleure visibilité sur l’échelonnement du paiement et sur les garanties intégrées.


Le processus d’achat


Signature du compromis de vente

Le compromis de vente est l’avant-contrat qui fige les engagements des deux parties. Il ouvre aussi droit au délai de rétractation.


Obtenir son financement

Après la signature du compromis de vente, vous entrez dans une phase décisive : celle de l’obtention de votre prêt immobilier. Vous disposez généralement d’un délai légal de 45 jours pour obtenir une offre de prêt conforme à votre plan de financement. Il est donc essentiel de rester en contact régulier avec votre banque ou votre courtier pour suivre l’évolution du dossier, fournir les pièces manquantes rapidement, et anticiper les éventuels retards.

À ce stade, il peut être utile d’effectuer une simulation de votre capacité d’emprunt pour ajuster si besoin le montant demandé ou la durée du prêt. Selon votre profil, vous pouvez également bénéficier du PTZ (Prêt à Taux Zéro), un dispositif qui complète votre emprunt principal sans intérêt, sous conditions de ressources et pour l’achat d’un logement neuf.

Une bonne anticipation et une préparation rigoureuse de votre dossier bancaire sont les clés pour obtenir une réponse rapide et favorable.


Signature de l’acte de vente final

Cette étape chez le notaire officialise la transaction immobilière : vous signez l’acte de vente définitif, réglez les frais de notaire, et obtenez enfin les clés de votre maison ou appartement. Vous devenez alors officiellement propriétaire de votre bien immobilier, avec toutes les responsabilités que cela implique. À ce stade, l’accession à la propriété devient concrète. C’est aussi le moment de vérifier la bonne réception des documents annexes (diagnostics, règlement de copropriété, plan de financement) et de souscrire à une assurance habitation, désormais indispensable en tant que propriétaire occupant. Cette dernière étape marque la réussite de votre projet immobilier et l’entrée dans votre logement, qu’il s’agisse d’une résidence principale ou d’un investissement patrimonial.


Après l’achat : devenir et être propriétaire


Gérer son bien immobilier

Une fois devenu propriétaire, votre rôle ne s’arrête pas à la signature de l’acte de vente. Il est essentiel de mettre en place une gestion courante efficace pour assurer la pérennité de votre bien. Cela implique un suivi régulier de l’entretien, la vérification des charges de copropriété (dans le cas d’un appartement), la mise à jour des contrats d’assurance habitation, ainsi que le respect des obligations administratives (taxe foncière, déclaration fiscale, etc.).

Si vous êtes accédant propriétaire, cette phase marque souvent la première confrontation avec la réalité concrète de la gestion patrimoniale. Il est alors recommandé de bien vous informer sur vos droits et vos devoirs en tant que propriétaire occupant, notamment pour anticiper les dépenses liées à l’usage quotidien du logement ou à l’entretien des parties communes.


Cette étape est aussi l’occasion de poser les bases d’une organisation durable, surtout si vous envisagez un jour de louer le bien ou de réaliser un nouvel investissement. Pour vous y préparer sereinement, n’hésitez pas à consulter notre article dédié au financement d’un achat immobilier, qui vous aidera à mieux piloter vos ressources à long terme.


L’importance de l’assurance habitation

Indispensable : cette assurance protège contre les risques (incendie, dégât des eaux, vol, catastrophes naturelles, etc.) que vous soyez occupant ou bailleur. Pour un propriétaire occupant, elle permet de sécuriser votre logement principal et vos biens en cas de sinistre. Elle est d’autant plus cruciale que certains dommages peuvent avoir des conséquences financières lourdes, voire immobiliser temporairement le bien.

Si vous êtes propriétaire bailleur, l’assurance habitation devient un véritable filet de sécurité. Vous pouvez souscrire une garantie « propriétaire non occupant » (PNO), qui couvre les sinistres survenant en l'absence de locataire, ou lorsque les assurances du locataire ne suffisent pas. C’est également un bon moyen de vous prémunir contre les risques de remise en état ou les recours de tiers.


La fiscalité pour les propriétaires

Renseignez-vous sur les régimes d’imposition applicables à votre projet immobilier : revenus fonciers dans le cadre d’une location nue, LMNP pour la location meublée non professionnelle, ou encore SCI (société civile immobilière) pour un investissement à plusieurs. Chaque régime offre des dispositifs fiscaux différents, avec des charges plus ou moins déductibles et une fiscalité adaptée selon que vous êtes imposé à l’impôt sur le revenu ou à l’impôt sur les sociétés. Bien choisir votre régime permet de maximiser le rendement de votre bien immobilier, de réduire vos impôts, et d’assurer une meilleure gestion de votre patrimoine. Un conseil d’un spécialiste ou une simulation fiscale en ligne peut vous aider à identifier la solution la plus avantageuse pour votre accession à la propriété ou votre investissement locatif.


Les pièges à éviter


Ne pas sous-estimer les frais supplémentaires

Les frais annexes (travaux, charges, taxe foncière, ameublement) peuvent alourdir votre budget si mal anticipé.


Éviter les biens avec de gros travaux sans expertise

Demandez des devis ou l’avis d’un professionnel avant de signer pour un bien nécessitant des rénovations lourdes.


Ne pas précipiter son achat

Prenez le temps d’évaluer plusieurs biens, de vérifier les informations et d’obtenir toutes les garanties. L’achat en VEFA peut aussi offrir une solution sécurisante.

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